Mamère est morte. Ma mère est morte. 22 réponses / Dernier post : 04/02/2005 à 22:42. H. hay13tw. 31/01/2005 à 13:38. je suis vraiment désolée pour ta maman et j'envois mes plus sincères condoléances. Moi je ne suis pas personnellement malade mais j'ai une cousine atteinte d'une tumeur cerebrale en remission et la maman de ma belle soeur elle atteinte d'un
Laperte d’une mère est une immense perte. Trouver les mots de sympathie pour consoler une personne qui a perdu sa mère peut être une vraie difficulté, même s’il est inévitable pour la plupart des gens de perdre leur maman pendant leur vie. Les textes suivants peuvent servir de base pour trouver quelque chose de Condoléances: 20 textes pour la perte d'une mère Lire la suite »
Quandon s'y attend et que c'est "prévu" c'est vrai que c'est bizarre - page 3 - Topic ma mère est morte et je n'ai pas pleuré du 05-03-2018 18:19:33 sur les forums de jeuxvideo.com
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LE TRAVAIL DE NUIT D’UNE AIDE SOIGNANTE Les personnes qui travaillent dans les professions médicales sont vraiment celles qui aident le plus l’humanité et je leur voue une grande admiration. » Dalaï-Lama. Question de Martine Aide Soignante. Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, après ? » Ce sont les cris d’une fille qui vient de perdre sa maman cette nuit. Je n’ai pas pu lui répondre, j’ai gardé le silence. D’autant plus que la maman, je ne la connaissais pas puisqu’elle était arrivé dans le service le matin même. C’était un transfert du service pneumologie, elle était arrivée chez nous, mourante. La fille ne comprenait pas pourquoi on avait changé sa maman de service, alors qu’elle était au plus mal ! Je n’ai rien fait d’autre, que de lui donner raison. Pourquoi ? Elle criait dans le couloir, elle criait au pied de la porte de la chambre, elle disait, en regardant sa maman morte, en la regardant de loin Ce n’est pas elle ! Ce n’est pas ma maman ! » Nous étions toutes les deux sur le pas de la porte, la fille s’assoit sur une chaise et, là, j’ai caressé ses mains, sentant qu’elle ne me repoussait pas je lui ai fait une bise sur son front et je l’ai serrée très fort dans mes bras. La fille refuse toujours de s’approcher de sa maman, et veut ranger les affaires personnelles de celle-ci dans son sac. Elle me demande d’aller chercher la trousse de toilette qui est restée sur la table de nuit. Elle ne veut pas s’approcher de sa maman morte ! Je me propose de l’aider, elle accepte. En m’approchant tout près de la table de nuit, je dis à la fille Elle repose votre maman, elle ne souffre plus. » Je pose en même temps une main sur le front de la morte, Vous pouvez lui dire au revoir, vous pouvez lui faire une bise sur son front. » La fille semble plus calme et me demande Elle n’est pas trop froide ! » Je lui réponds Non, elle n’est pas froide. » Je caresse le visage de la morte, comme si je voulais la réchauffer, le temps d’une bise, le temps que sa fille, lui dise au revoir. Doucement, la fille s’approche du petit lit blanc, timidement elle fait une bise sur le front de sa maman. Je suis avec elle et je pose tendrement ma main sur la sienne, en même temps, elle attrape le visage de sa maman, elle l’enlace très fort et lui dit Adieu. » Maintenant, la fille pleure sur le visage de sa maman et avec ma main, tendrement, je les réchauffe toutes les deux. Voilà, c’est mon travail de la nuit, mais cela, personne ne le voit, puisque je suis toute seule dans la chambre avec la morte et la fille. Parfois je suis très fatiguée. En écrivant, mon récit, je me pose des questions maintenant. Est ce que, je suis normale ? Je voudrais seulement, savoir si je suis normale ? Ma réponse Quand quelqu’un que nous aimons nous quitte momentanément pour aller faire une course, nous ne nous sentons pas démunis car nous continuons de faire exister la personne que nous aimons à l’intérieur » de nous, dans notre cœur. Mais quand quelqu’un que nous aimons nous quitte définitivement, parce qu’il est mort, nous nous sentons le plus souvent démunis et – dans notre détresse – nous nous y prenons comme si parce que la personne que nous aimons n’existe plus à l’extérieur », elle n’existe plus non plus à l’intérieur », dans notre cœur. C’est ainsi qu’une fille désespérée par la mort soudaine de sa mère s’écrie, confondant l’intérieur » son amour pour elle et l’extérieur » son besoin qu’elle ne la quitte pas Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, après ? » L’émotion de détresse et de désespoir causée par l’irrémédiable et l’inéluctable, nous coupe de notre amour pour l’autre et nous condamne à la solitude, tragique solitude de celui qui en oublie de se relier par l’amour. Dans un tel contexte, nous pouvons être réduits à penser que tout est fini et qu’il n’y a plus rien après, que la souffrance et le vide de notre solitude. Parce que le désespoir ne se raisonne pas et que vous l’avez senti, quand vous vous êtes retrouvée face à Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, après ? », vous avez accueilli l’émotion de désespoir de l’aidé en lui répondant avec tact, par votre silence. Au paroxysme de la souffrance, s’est rajouté le trouble de l’incompréhension Pourquoi a-t-on changé maman de service alors qu’elle était au plus mal ? » Votre risque était de combler le vide » laissé par l’aidé par une réponse déplacée il faut que vous compreniez que…, là encore, vous n’avez pas cédé à la tentation, vous avez simplement accompagné son Pourquoi ? » en vous sentant solidaire de sa question. Quand dans une relation d’aide, nous ne savons pas quoi répondre parce que ce n’est pas à nous de répondre ou tout simplement parce que nous ne connaissons pas la réponse, il nous est toujours possible d’accueillir la question, c’est-à-dire faire sentir à l’autre que nous sommes tout à fait d’accord pour qu’il la pose. Condition nécessaire pour qu’il se sente accueilli par nous. Se sentant accueillie par vous, cette personne a donné libre cours à son émotion, elle regardait sa propre mère en criant, en disant que ce n’était pas sa mère. Quand la souffrance est trop forte, le déni – momentanément – peut nous aider à ne pas trop » souffrir. Et vous l’accompagnez en restant avec elle là où elle est », sur le pas de la porte, dans un entre deux mondes plus supportable. Vous risquez le contact en caressant ses mains, vous sentez qu’elle le permet et vous vous enhardissez, toujours en silence, vous l’embrassez pudiquement sur le front et la serrez dans vos bras. L’empathie est comme une danse à deux, c’est parce que vous percevez nettement que l’aidé vous donne son consentement que vous vous permettez de vous en rapprocher. Nous sommes bien loin de la réaction émotionnelle de pitié qui trop occupée par elle-même, ne parvient pas à prendre l’autre en compte. Vous vous sentez au service », à l’exacte mesure du besoin de l’autre. L’accompagnant – au début – n’initie pas, il se contente de répondre à l’initiative de l’aidé. Ici la fille a peur, vous le sentez et parce que vous le sentez vous êtes totalement disponible pour aller chercher la trousse de toilette qui est restée près de la morte. Puis, la danse avec la vie continue, vous concluez un accord avec la fille qui se sentant respectée et écoutée accepte votre aide. Vous prenez l’initiative de vous rapprocher personnellement de la morte, loin de vous les paroles maladroites de réconfort qui ne pourraient être que mal perçues, juste l’écho du réel, de la vérité cela s’appelle la mort et dans la mort il est vrai, la souffrance est finie. Alors vous osez, vous osez lui proposer ce qu’elle va peut-être pouvoir faire pas ce qu’elle doit faire, parce que vous savez que cela l’aidera infiniment à faire son deuil, c’est-à-dire à être un jour en paix avec la mort de sa mère, vous lui proposez de faire le plus beau cadeau que l’on puisse faire à quelqu’un qui part comme à celui qui reste lui dire au revoir », l’embrasser une dernière fois et vous l’encouragez à passer à l’acte en osant le faire vous-même vous posez la main sur le front de la morte. La fille, dites-vous, semble plus calme ». La confiance œuvre, une ouverture s’accomplit, au cœur de votre relation à trois, elle accepte, vous lui permettez de s’ouvrir ici et maintenant par delà sa peur de la froideur aux sentiments qui sont les siens pour sa mère. Sa vie durant, et voilà quelque chose d’extrêmement précieux qui à été rendu possible à travers votre participation, elle se souviendra qu’elle a pu dire adieu » et embrasser sa propre mère au moment de son départ, au moment où elle était encore chaude. Rien de macabre là-dedans, juste de l’amour permis » qui aidera cette personne à continuer à faire vivre sa mère au-dedans d’elle à l’intérieur pour toujours. Comprenez que vous avez été le lien entre ces deux personnes qui ont failli se perdre, se séparer à cause de la souffrance et du refus de la mort. Le plus grand service qu’on puisse rendre à un être humain, c’est de l’aider à naître et à mourir et cela passe par lui permettre d’accepter la mort des autres et plus particulièrement de ceux qui lui sont chers. C’est parce que nous serons en paix avec la mort de ceux qui nous sont chers, que nous pourrons – peut-être – être en paix avec nous, à la veille de notre propre mort. Plus de colère ni de regrets, juste l’acceptation de la vie telle qu’elle a été. » Quel départ en beauté ! Cette nuit là, vous étiez une passeuse de vie anonyme, et une passeuse de vie accompagne aussi à la mort de l’autre, comme vous le dites personne ne vous voit », pas de reconnaissance pas de gratitude, juste votre présence, dans le silence de la nuit. Alors vous vous ouvrez à ce qui a été permis à travers vos actes et vos paroles, au cœur de l’intimité d’un humain dans sa relation à la mort de son parent. © 2006 Renaud PERRONNET Tous droits réservés. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez télécharger l’intégralité de cet article au format PDF, en cliquant sur ce bouton Pour aller plus loin, vous pouvez télécharger la fiche pratique de formation La ligne de conduite de l’écoute ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit et que peut-être vous découvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil
Abonnez-vous Sur Instagram, Thomas Dutronc a poussé un coup de gueule contre les rumeurs autour de sa célèbre mère, Françoise Hardy. © MAT NINAT STUDIO/C8 - Visual Press Agency Dans la nuit du 18 au 19 juin, un quotidien régional a publié sur son site, à tort, un article annonçant la mort de Françoise Hardy. Cette fake news a évidemment fait bondir son fils Thomas Dutronc qui s'est empressé de réagir sur son compte Instagram officiel. Le chanteur a publié deux superbes clichés de sa mère et lui, et a rédigé un message bourré de sarcasme."MA MÈRE N’EST PAS MORTE ! Je viens de l’avoir au téléphone à l’instant. En revanche tout n’est pas rose. En effet la porte de son congélateur a été mal fermée, un paquet de légumes surgelés à l’air d’être à l’origine de ce drame… Ma maman ce matin avait tout d’abord remarqué une flaque au pied de son frigo. Toute sa livraison Picard d’hier est fichue. Envoyez plutôt vos condoléances à ses surgelés merci ! Et BRAVO à ces quelques journalistes qui font un travail remarquable sans jamais vérifier leurs sources, ça demande du courage…", a écrit Thomas Dutronc, jours plus tôt, dans Femme Actuelle, Françoise Hardy décrivait la difficulté de son quotidien à cause des "effets secondaires cauchemardesques" de son traitement de radio et immunothérapie. "Ils me pourrissent la vie depuis deux ans et m'affaiblissent de plus en plus à cause de l'absence de salive, du manque d'irrigation de toute la zone ORL, d'un assèchement généralisé et des hémorragies nasales, des détresses respiratoires. Je ne peux plus avaler grand-chose, et la préparation d'une alimentation, toujours la même, que je puisse avaler, me prend plus de cinq heures par jour", a confié l'artiste. Hugo Mallais
Question d’Ahmed Technicien à Vauréal. Bonjour, j’ai quitté mon pays il y a 15 ans, j’ai laissé mes parents, mes frères et sœur pour essayer d’améliorer mon quotidien et le leur bien sûr. On n’avait pas grand chose, elle s’est battue jusqu’à son dernier souffle à nous offrir tout ce qui pouvait pour notre survie. Il y a deux ans je suis allé la voir. J’avoue que cela m’a fait un grand bien. Malgré la difficulté de la vie, maman est resté elle même, souriante, courageuse, aimante… Le 6 décembre 2008, maman vient de partir au ciel, je dis bien de partir car je ne supporte pas le mot mort ». Ce qui me fait mal c’est que je n’étais pas là, auprès d’elle et je culpabilise. Je ne peux vous dire ou décrire le chagrin que j’ai en ce moment et je ne sais plus quoi faire. Ca me fait horriblement mal. Ma réponse Oui Ahmed, vous ne supportez pas le mot mort » car pour vous, ce mot est synonyme d’anéantissement. Or l’amour, l’amour si fort que vous portez pour votre mère, pour celle qui vous a tant donné en sachant rester souriante, courageuse et aimante », cet amour, peut-il être anéanti ? La culpabilité qui est la vôtre de n’avoir pas été à son chevet au moment de son grand départ est le simple reflet de votre amour pour elle et de votre impuissance à avoir pu l’accompagner. C’est ainsi que la douleur de sa perte est amplifiée par votre frustration de ne pas avoir pu lui exprimer tout ce que vous portiez en vous de lui dire. Et cela, manifestement, vous ne vous le pardonnez pas. Vous portez donc toujours en vous le besoin de lui parler à cette mère si chère, et il n’est pas juste pour vous de penser qu’il est trop tard, puisqu’elle s’en est allée. En fait votre mère est juste partie suivre le chemin qui est le sien », elle est partie de l’extérieur de vous », car en effet à l’extérieur », vous ne la reverrez plus jamais. Par contre elle restera toujours présente dans votre mémoire, dans vos pensées et même certainement dans vos rêves. En fait votre mère ne partira jamais de l’intérieur » de vous donc de votre cœur. Alors tournez-vous simplement vers vous-même pour lui parler et lui dire enfin tout ce que vous portez en vous de lui dire. Cela vous demande juste de prendre le temps, de fermer les yeux et de sentir tout ce qui demande et aspire à s’exprimer » à l’intérieur de vous. Pour ce faire, vous pouvez aussi vous associer à quelque chose qu’elle aimait, ce peut être la nature, un morceau de musique ou une prière si vous êtes religieux. Associez-vous à sa présence qui est en vous si forte, et laissez aller vos mots, à voix haute, assis dans un endroit tranquille, laissez aller vos larmes aussi et, de toute la force de votre intention, peut-être oserez-vous lui souhaiter Bon voyage maman ». Sans doute serez-vous très ému si vous osez cette pratique que je vous recommande. Ne vous occupez pas de cela, laissez faire et quand vous en éprouverez le besoin, renouvelez cette expérience très intime avec toute la force dont vous vous sentez capable. C’est ainsi que – peu à peu – votre douleur s’atténuera. Il y a encore quelques temps, la douleur occasionnée par l’exil, vous faisait ressentir votre mère si lointaine. Puissiez-vous aujourd’hui, la ressentir si proche de vous. En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles », disait le poète Khalil Gibran. © 2008 Renaud PERRONNET Tous droits réservés. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez télécharger l’intégralité de cet article au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Vous pouvez aussi lire mon article Le travail de deuil. ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit et que peut-être vous découvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil
© Getty Lorsque sa maman apparaît dans un rêve, il est utile de dire qu’il ne s’agit pas directement de sa mère mais de ce qu’elle représente pour la rêveuse ou le rêveur. Dans ce cas se mêle ce qui constitue les traits de caractère de la maman réelle avec les grands symboles de la mère sur un plan universel. La mère universelle représente celle qui nourrit et protège. C’est elle qui donne la vie, qui lui confère un statut de gardienne de l’énergie vitale. Dans le rêve c’est donc une image protectrice et guérisseuse. Cependant, comme dans le rêve du père, sa signification peut être totalement différente si la maman réelle de la rêveuse ou du rêveur est une personne qui n’est pas proche des caractéristiques de l’archétype de la mère. Par exemple si l’image dominante de cette maman est plutôt celle d’une femme, ou indifférente, ou étouffante, ou tournée vers l’extérieur et ne s’occupant pas beaucoup de ses enfants. Dans ces cas c’est l’image dominante de la mère réelle qui prendra le pas pour interpréter le sens de la présence de ce personnage dans le rêve. Je suis avec ma mère, mais ce n’est pas elle, et cette femme vient me bercer doucement. » Le sens du rêve La mère du rêve est une mère universelle. Elle est là pour réconforter la rêveuse ou le rêveur. L’inconscient apporte de la douceur et de la consolation pour aider la rêveuse ou le rêveur à retrouver un certain équilibre psychique et calmer sa concrète Vous pouvez vous sentir mieux. Une protection est là pour vous aider à passer un cap difficile. Ne vous laissez pas aller à la souffrance mais retrouver une certaine douceur de vivre, malgré les épreuves. Ma mère me dit qu’elle n’est pas contente de ma relation avec mon ami. » Le sens du rêve L’ami de la rêveuse ne semble pas entrer dans les critères de l’éducation et des valeurs transmises par la mère de celle-ci. Cet ami là ne convient pas à la partie de la rêveuse qui est liée aux valeurs de sa maman. Il y a une ambivalence chez la rêveuse, qui n’est pas tout à fait satisfaite de sa relation avec son concrète Il est nécessaire de s’interroger sur ce que l’on attend de la relation avec son ami. Car cela ne semble pas totalement correspondre à ce que l’on souhaite. Cette relation est-elle vraiment adaptée à sa personnalité ? Se poser la question est d’actualité. Je me retrouve dans ma chambre d’enfant et ma mère me demande de ranger mes affaires. » Le sens du rêve Vous vous sentez revenir à une forme de dépendance d’autrui. Vous n’êtes pas en possession de tous vos moyens et de toute votre autonomie. Vous êtes dans une situation où l’extérieur ne vous reconnait pas dans vos qualités mais, au contraire, vous soumet à une concrète Prenez conscience que vous subissez une autorité qui vous contraint. Vous pouvez regagner en confiance en vous pour ne pas vous laisser mener par d’autres personnes. Vous n’êtes pas obligé d’obéir sans réagir. Vous pouvez émettre votre opinion. Ma mère m’apporte un déjeuner que je partage avec mes collègues de travail. » Le sens du rêve Vous avez un savoir qui vient de votre histoire et de votre éducation, qui est utile dans votre activité actuelle. Vous pouvez vous appuyer sur les contenus de vos connaissances et de vos concrète Ne vous sous-estimez pas. Prenez conscience de vos capacités dans votre domaine professionnel. Vous pouvez apporter aux autres des éléments qu’ils ne possèdent pas. via GIPHYLe rêve qui illustre Je suis avec mon mari et mes enfants quand ma mère arrive et se met à me crier dessus. Elle me dit que je ne sais pas faire la cuisine. Elle veut utiliser ma cuisine pour préparer le repas. Mais je ne suis pas d’accord. » Le contexte de ce rêve la rêveuse a des difficultés dans sa vie familiale. Les disputes sont nombreuses entre elle et son mari, notamment à propos des sens du rêve La rêveuse ne semble pas bien diriger ses interventions dans sa vie familiale. C’est l’image de la cuisine qui représente la façon de mener les relations notamment entre parents et enfants. Ici c’est la mère qui cherche à prendre le pouvoir. C’est une image d’autorité qui ramène la rêveuse à une position subalterne celle d’une enfant. Ce qu’elle n’est plus car aujourd’hui c’est elle la mère et l’épouse. La relation d’autorité et d’éducation se situe dans le dialogue avec son mari. Or la rêveuse se laisse dépasser par des impulsions qui sont le fruit de son histoire et de son éducation. Elle a le sentiment que son mari veut tout diriger, c’est dans le rêve l’image de la mère. Cette instance maternelle veut diriger l’organisation et les relations au sein de la famille. C’est le symbole de prendre possession de la cuisine. Mais la rêveuse n’est pas d’ concrète Il est important que la rêveuse prenne conscience que le dialogue avec son mari, quant à l’éducation des enfants, c’est-à-dire leur cuisine interne familiale, peut se faire à égalité. La rêveuse n’est plus une enfant sous la responsabilité et l’autorité de sa mère. C’est une adulte capable de prendre sa place et de s’exprimer. Elle ne doit pas se voir comme soumise à l’autorité maternelle, donc à l’autorité de son mari. Elle doit se positionner à égalité avec lui.
ma mère est morte et je ne pleure pas